Dans la catégorie des chaises gamer abordables, je voudrais la Vertagear PL1000 ! Régulièrement mentionné par les tests et avis, ce fauteuil compte sur un prix assez attractif en comparaison de sa fiche technique.
Vertagear PL1000 test | Scores |
---|---|
Unboxing & montage | 4.5/5 |
Réglages & fonctionnalités | 3/5 |
Qualité de fabrication | 4/5 |
Confort & ergonomie | 3/5 |
Verdict | 3.75/5 |
Mais ça, c’est sur le papier : que donne-t-il à l’utilisation ? Pour le savoir, je vous invite à consulter mon test de la chaise gamer Vertagear.
Caractéristique de la chaise gamer Vertagear PL1000
Vous pouvez retrouver dans le tableau ci-dessous les principales caractéristiques de ce fauteuil gamer.
Vertagear PL1000 : vue d’ensemble |
Poids : 22,1 kg |
Réglable en hauteur entre 59 et 77 cm |
Largeur de l’assise : 33 cm |
Taille recommandée pour l’usager : jusqu’à 188 cm |
Poids maximal supporté : 110 kg |
Base métal à 5 roues |
Accoudoirs 1D |
Inclinaison jusqu’à 140° |
Piston de classe IV |
Livrée avec support lombaire et coussin de tête |
Garantie de 2 ans sur le siège (10 ans pour la structure) |
Livraison, unboxing et présentation de la Vertagear PL1000
Un mot, d’abord, sur la livraison, qui ne s’est pas fait sans chaos. Effectivement, j’ai commandé la chaise directement chez le fabricant : au début, pas de nouvelles, puis on me dit que la chaise va être envoyée. Bien… mais toujours pas. Finalement, je découvre via le tracking du colis que celui-ci est en route et que je n’ai juste pas été averti ! Heureusement, il m’était possible de modifier le jour du rendez-vous, mais bon, ça n’est pas très sérieux.
Bref, passons là-dessus et gageons que c’est du au contexte. J’en viens maintenant au déballage de la Vertagear PL1000. Le carton, en comparaison des chaises précédentes, est plutôt compact, même s’il n’en est pas moins lourd. A l’intérieur, je retrouve les divers éléments emballés, protégés et séparés par des plaques en fine mousse. Sont donc présents l’assise, le dossier, la base à 5 pieds, le coussin de tête ainsi qu’une boîte à part pour les accessoires. A l’intérieur, j’y retrouve le guide d’assemblage, les roues, la visserie et le vérin.
Le packaging de la Vertagear PL1000 est finalement assez minimaliste et, personnellement, ça me plaît. Cela offre un rendu de simplicité, et promet un montage à la fois facile et rapide. J’y viens d’ailleurs maintenant.
Un assemblage rapide et malin
Pour la plus grande partie du montage de la Vertagear PL1000, celui-ci se passe comme pour une majorité de fauteuils. Avec le guide d’assemblage, on suit pas à pas les différentes étapes, illustrées (avec un modèle générique cependant) et avec les instructions en différentes langues. Honnêtement, les images se suffisent largement à elles-mêmes.
J’ai commencé par le montage des roues sur la base. Elles demandent un peu d’huile de coude, et il faut souvent bien forcer – voire taper – pour que la roue soit correctement enclenchée, jusqu’au bout.
Je suis ensuite passé au montage du mécanisme sur l’envers de l’assise, ce qui fait rapidement et sans prise de temps. J’ai pu ensuite placer le vérin, puis disposer la base par-dessus. J’ai ensuite retourné le tout et suis passé au montage du dossier.
Et c’est là qu’une petite innovation pointe le bout de son nez. Plutôt que de placer les éléments de bascule en extérieur du dossier, Vertagear les place à l’intérieur du dossier. Plus clairement, il faut venir encastrer le dossier dans les éléments de bascule à gauche et à droite. Cela présente trois avantages :
- Les vis sont faciles à mettre et rentrent sans difficulté dans le pas de vis ;
- Le dossier est maintenu automatiquement par les bascules, on peut donc placer les vis et visser sans avoir à le tenir dans le même temps ;
- Les bascules sont cachées par le dossier.
Dans les faits, c’est donc plutôt sympa, surtout que les grosses vis viennent avec des embouts faisant office de cache pour les différents trous. Il ne faut donc pas replacer de caches par-dessus. J’y reviens toutefois plus bas, ce n’est pas à mon sens le choix le plus esthétique.
Le dossier en place, il ne reste plus qu’à disposer le coussin de tête, et la chaise est prête à être utilisée !
Honnêtement, j’ai passé tout juste 20 minutes sur le montage de la Vertagear PL1000. Bien souvent, ce sont les pas de vis qui me font le plus galérer, et cette fois-ci, ça n’a pas été le cas grâce au système ingénieux de l’emboîtement du dossier sur l’assise. Cela m’a permis de gagner un temps certain. Je tiens également à préciser que j’ai monté le dossier seul, sans problème.
Une qualité de fabrication plutôt convaincante
Le fauteuil Vertagear PL1000 monté, je commence maintenant à l’examiner sous toutes les coutures !
La structure me laisse une vraie impression de solidité, avec son corps tout en métal. Je me sens à l’aise et en sécurité quand je suis assis, mais moins quand l’inclinaison est au maximum (j’y reviens dans la partie concernée). Toutefois, la base me déçoit un peu. Elle est globalement résistante et durable, mais présente quelques éclats çà et là, sur l’avant et l’envers, ainsi que de rares griffures. Rien de trop voyant, mais c’est moyen.
Je passe ensuite au revêtement. Le simili cuir me paraît de bonne qualité, sans défaut, et mon impression, a priori, est qu’il tiendra bien dans le temps. Mon sentiment positif se confirme à l’examen des surpiqûres : aucun fil qui dépasse, le tout est cousu correctement.
Concernant les accoudoirs, cependant, je ne me réjouis pas autant. Leur constitution plastique est trop évidente et donne un côté cheap – et cela est d’ailleurs autant valable pour le système de réglage en hauteur que pour le revêtement même des accoudoirs.
Le design de la Vertagear PL1000 : que penser de son style ?
La force de ce fauteuil tient dans son look à la fois relativement passe-partout et inspiré du gamer. Effectivement, il y a des éléments qui ne trompent pas : la forme baquet du dossier et les multiples lignes en sont des exemples évidents. Pour autant, le fabricant ne va pas trop loin : on ne retrouve pas, par exemple, de damiers sur les côtés, en mode « racing ». En l’occurrence, la Vertagear PL1000 atteint un bon équilibre entre customisation et style polyvalent.
Toutefois, je le disais précédemment, ce joli visuel est partiellement gâché par la présence du « cheap ». Sur les accoudoirs, d’abord, dont la forme est, à mon sens, aussi inesthétique qu’elle est anti ergonomique. De surcroît, cela s’applique aux vis sur les côtés : certes le système de cache intégré aux vis est intéressant, mais le rendu n’est pas des plus luxueux. Les embouts ne sont pas poussés jusqu’au bout sur le revêtement, laissant apparaître de petits vides. Alors même qu’ils se veulent discrets, ils apparaissent finalement assez grossiers, en forme de gros boutons.
Les fonctionnalités et réglages : la Vertagear PL1000 va à l’essentiel !
Effectivement, la chaise embarque les fonctionnalités classiques d’un fauteuil gamer, sans pour autant pousser trop loin l’expérience.
- Le réglage de la chaise en hauteur
Il est possible de régler la hauteur de l’assise : entre 59 et 77 cm exactement. Selon la hauteur du bureau, l’amplitude du réglage est donc suffisante pour que chacun s’y retrouve.
- La fonction rocking chair de l’assise
En outre, la chaise embarque un système de rocking chair (bascule sans inclinaison du dossier) qui, pour le coup, est particulièrement généreux. Pour ceux qui aiment beaucoup basculer d’avant en arrière, c’est là une bonne référence.
- L’inclinaison à 140°
On l’attend sur chaque modèle de chaise gamer, l’inclinaison est une fois de plus au rendez-vous. Son réglage est bien pensé, avec une manette que l’on débloque pour bouger le système et bloque une fois la bonne inclinaison trouvée. Le tout se fait intuitivement. De plus, avec le système de rocking chair enclenché, il est possibilité de profiter d’une générosité encore plus grande de l’inclinaison grâce à la bascule. Je ne vous conseille toutefois pas de pousser jusque-là : personnellement, je ne suis pas très rassuré quant à la stabilité avec l’inclinaison au maximum et le rocking chair activé…
- Les accoudoirs : une déception ?
C’est effectivement, à mon sens, LE point faible de cette chaise gamer. Déjà, je ne comprends pas leur forme ; on dirait des semelles de chaussures ! Etait-ce pour le style ? C’est raté. Pour l’ergonomie, peut-être ? C’est pas plus glorieux. Je galère honnêtement à bien placer mes bras et avant-bras, je ne sais jamais s’ils sont mis comme ils sont censés l’être. Déception, aussi, en ce qui concerne les réglages : on peut régler les accoudoirs en hauteur et… c’est tout. C’est d’ailleurs d’autant plus étonnant que Vertagear vante pour la PL1000 des accoudoirs 2D, mais il n’en est rien. Une erreur dans la fiche technique ?
Le confort de la chaise gamer : un sentiment mitigé ?
Ce sont d’ailleurs les accoudoirs qui, en partie, noircissent le tableau. Effectivement, j’évoquais déjà leur forme, pas franchement ergonomique, mais leur contact n’est pas hyper agréable non plus. Ils sont assez fins, manquent de rembourrages et sont trop rigides. Ils font office de support, mais pas vraiment de repose-bras.
En ce qui concerne l’assise, les amoureux de fermeté seront les plus enchantés. Autant l’accueil que le soutien de l’assise sont fermes. Ici, on est sur quelque chose proche de l’Oraxeat XL 800 en ce qui concerne la fermeté. Si vous êtes à la recherche d’un plus grand équilibre entre fermeté et moelleux, je vous recommande donc de jeter un œil du côté de la Secretlab Titan XL (plus onéreuse, attention) et de l’AKRacing Core Ex (excellent rapport qualité-prix).
La sensation de fermeté se poursuit une fois le dos apposé contre le dossier, avec un soutien du même niveau. On pourrait regretter l’absence du coussin lombaire, mais que nenni ! Le dossier est légèrement incurvé à cet endroit, avec un rembourrage supplémentaire. Résultat : le dossier épouse très bien les lombaires et offre donc un soutien adapté. Cela m’a fait penser à la Razer Iskur, même si évidemment celle-ci pousse l’opération bien plus loin avec un vérin réglage.
Je termine maintenant avec le coussin de tête. Il est, je dois dire, assez rigide et pas forcément hyper agréable au contact. Après un peu de temps d’utilisation, cependant, le coussin se détend légèrement. On est tout de même loin de la fameuse mousse à mémoire de forme, mais pour le prix, c’est honorable. Je suis toutefois circonspect quant à la taille maximale de l’utilisateur. Effectivement, le fabricant recommande la Vertagear PL1000 pour les utilisateurs jusqu’à 1,88m, mais personnellement, déjà à 1,84m, je trouve ça trop juste. Le coussin ne se place pas facilement avec son unique lanière en plastique, sans sangle réglable. A titre personnel, je ne recommanderai pas ce fauteuil gamer si vous faites au-delà de 1,83-84m.
Conclusion du test de la chaise gamer Vertagear PL1000
A mon sens, la Vertagear PL1000 se positionne plutôt bien à son niveau de gamme, même si elle n’est hélas pas sans reproche.
La qualité de fabrication est honorable pour le prix avec des finitions presque parfaites, malgré quelques éclats sur la base pour mon modèle.
Le confort, lui, me laisse dubitatif : autant le soutien des lombaires est bon, autant la fermeté est trop prononcée pour moi, surtout pour l’assise et le coussin de tête. Les accoudoirs, eux aussi, font pâle figure et sont honnêtement dispensables.
J’aurais aimé, enfin, en voir davantage côté fonctionnalités, par exemple avec des accoudoirs véritablement 2D.
Gardons à l’esprit qu’il s’agit d’un niveau de gamme intermédiaire, mais pour quelques euros de plus, l’AKRacing Core Ex me paraît préférable.
Verdict : 3,75/5
J’aime :
- Son rapport qualité-prix attractif
- Le design inspiré du gaming et néanmoins passe-partout
- Bonne qualité de fabrication pour la structure et le revêtement
- Son assemblage rapide et bien pensé
- Le bon soutien des lombaires grâce à la forme incurvée
- Le généreux système de rocking chair
- L’inclinaison jusqu’à 140°…
J’aime moins :
- … mais qui n’inspire pas tellement confiance au maximum
- La rigidité prononcée, y compris pour le coussin de tête
- Les accoudoirs, tout juste 1D et peu ergonomiques
- Il n’est pas possible de s’asseoir en tailleur